dimanche 6 mai 2018

Gaïa notre Terre Mère .....ou (1184) Gaea)... que nous dit-elle en Astrologie ?

En ce dimanche 6 Mai 2018 je me lance pour "philosopher" sur la présence dans nos thèmes de Gaïa.

Mais Gaïa est la Terre Mère aussi certains me diront qu'elle se trouve tout simplement à la position exacte face au Soleil, cette position de la Terre que l'on trouve en thème héliocentrique en opposé exacte à notre Soleil en thème géocentrique.

C'est juste ! et ce point est important pour nous. Réussir ce que symbolise Gaïa Terre-Mère c'est apporter quelque chose de plus à votre Soleil. C'est lui permettre de se manifester sur la Terre et de transformer celle-ci ...

Mais il existe aussi un astéroïde (1184) nommé Gaea donc Gaïa...où se trouve -t-il dans vos thèmes ?
recherche par http://www.true-node.com/eph1

Est-ce parce que ce jour Gaïa ( 1184) transite Isis *** natal (42) chez moi
texte trouvé sur https://microastrologie.blogspot.fr/2018/02/listes-dasteroides-presentees-par-ordre_26.html

**Pour Alex Miller Isis représente la partition ou la diffusion; un besoin de rassembler les parties divisées des choses en un tout nouveau; le "chaînon manquant" ou morceau qui nous échappe; et la quête de la plénitude ou de l'achèvement.  http://alexasteroidastrology.com/isis/ 


Ou parce que la position natale chez moi est transiter chez moi par Lachesis (120) celle qui déroule le fil d'Ariane....

ou bien ???

Parce que l'association que j'ai créée le 10/04/2003 ( 15 ans déjà) porte le nom de La Sphère de Gaïa et qu'ainsi depuis longtemps je m'étais intéressée à Gaea ! ( conjoint à mon Milieu de Ciel)

Mais maintenant avec la démarche de Richard Doyle et d'Elie Rogerpierre je dois aller plus avant ou plus profond....rechercher sa richesse intérieure et creuser (spécialité de Pluto/Charon) !

Donc dans son thème de découverte GAEA se situe à 06°18'39''r en Belier
URANUS est à 26°03r en Poissons alors même si nous devons bloquer à 3° les aspects astéroïdes/Planètes...on ne peut l'ignorer et en plus ERIS (136199) est 0°47 Belier ( où se situe CHIRON (2060) en ce moment )
Quant à SATURNE il est à 20°54 Scorpion ce qui pose un trigone avec URANUS sa découverte les aurait relier sans heurt ( trigone décroissant)
A noter URANIA (30) conjoint à SATURNE à 18°17....

Et avant de passer à l'histoire de Gaïa, degré 7 Belier de SABIAN :
Assumer deux existences séparées.
« Un homme réussit à s'exprimer simultanément dans deux sphères différentes ».
Prise de conscience initiale de notre double nature et des possibilités qu'elle implique. Aptitude à assumer deux existences séparées.




Enfin voici un peu de technique  pour celle qui parle d'Incarnation et de Protection de la vie terrestre
Date
Découvert parK. W. Reinmuth
Parenté à vérifier le Démiurge (père), Chthon, Set, Hyppus (frères) ; Isuus, Oshtur (sœurs) ; Atûm (fils aîné) ; Thor, Leir, les Cyclopes de l’Olympe, Frey, les Hécatonchires (ou Centimanes), Omm, les Titans de l’Olympe, Typhon (fils) ; Delphyné, Freya, Nimmu, Ninsar (fille) ; ancêtres du clan de l’Araignée ; apparentée à titre divers (frères, sœurs, enfants de ceux-ci) aux autres Anciens Dieux et aux panthéons des dieux de la Terre ; bien d’autres encore, peut-être apparentée au Chevreau (des Cinq-qui-sont-Tout)

Gaea est la déesse primordiale de la Terre et de la nature, ayant, dans un lointain passé, mêlée son essence vitale à celles de tous les êtres vivants, animaux et végétaux, de la planète. Elle est ainsi devenue l’incarnation de l’esprit de la vie, de la croissance, des récoltes et des cycles saisonniers de la Terre. 

En s'unissant à OURANOS ( Uranus bien sûr) elle engendra  les Titans de l’Olympe – ainsi que les Cyclopes et les Hécatonchires - une légende dit qu'il fallu les séparer pour arrêter cette création d'autant qu'OURANOS avait Cyclopes et Hecatonchires au Tartare.

Fatiguée de voir certains de ses enfants prisonniers au Tartare, Gaea incita les Titans à renverser Ouranos et libérer leurs frères. 
Cronos, (SATURNE) l’un des douze Titans, devint le nouveau souverain des Olympiens mais maintint ses frères au Tartare où il envoya bientôt ses propres enfants – les légendes racontèrent plus tard qu’il les avala les uns après les autres – redoutant d’être renversé à son tour. 
Gaea aida sa fille Rhéa, l’épouse de Cronos, à sauver son dernier-né, Zeus (JUPITER) ; devenu adulte, celui-ci pénétra au Tartare, libéra ses frères et sœurs ainsi que ses oncles ; ensembles, ils renversèrent Cronos et les autres Titans, qui furent alors emprisonnés à leur tour au Tartare. 
Zeus (JUPITER) devint le nouveau souverain de l’Olympe et le resta jusqu’à l’époque contemporaine. 

Comme on le constate, GAEA (Gaïa deesse Mère ou astéroide 1184) n'est pas une facile !!

Pourtant ce texte parlant de ses pouvoirs est plus sympathique :


Pouvoirs : Gaea peut faire appel à l’énergie spirituelle de tous les êtres vivants de la Terre (végétaux et animaux), et contrôler les différentes forces de la nature (climatique, géologique, minérale, végétale ou animale) comme l’activité volcanique ou les orages. Elle est aussi dotée de pouvoirs de guérison ainsi que de télékinésie, pouvant faire léviter les objets à volonté. Gaea peut accorder des pouvoirs mystiques variés à ceux qui font appel à sa puissance. Ses propres capacités magiques lui permettent de briser n’importe quel enchantement (comme ceux associés au marteau de Thor qu’elle est l’une des rares à pouvoir soulever par télékinésie). Bien qu’elle soit dotée d’une immense force physique et d’une résistance et endurance incomparables, Gaea n’utilise qu’exceptionnellement ses capacités physiques.
( voir en plus si cela vous parle : http://www.marvel-world.com/encyclopedie-914-fiche-gaea-biographie.html  )

Une autre approche mythologique :
D'après le récit d'Hésiode, il semble bien que Gaïa, qui est une déesse aux traits bien définis, le principe d'où sont sorties toutes choses, ait été la grande divinité des Grecs primitifs. Comme les Egéens, comme les peuples de l'Asie, les Grecs ont dû sans doute adorer à l'origine la Terre-Mère, en qui ils voyaient la déesse-mère. Gaïa "déesse à la large poitrine", fut un temps la déesse suprême, dont la majesté s'imposait non seulement aux hommes, mais aux dieux mêmes.
On la représentait communément sous les traits d'une femme gigantesque.
Et, d'abord, Gaïa enfanta son égal en grandeur, l'Ouranos étoilé, afin qu'il la couvrit tout entière et qu'il fût une demeure sûre pour les Dieux heureux. Et puis, elle enfante les hautes montagnes, fraîches retraites des divines Nymphes qui habitent les montagnes coupées de gorges, et puis la mer stérile qui bout furieuse, Pontos ; mais pour cela, ne s'étant point unie d'amour. Et puis, unie à Ouranos: elle enfante Océan aux tourbillons profonds, et Coéos, et Crios, et Hypérion, et Japet, et Théia, et Rhéa, et Thémis, et Mnémosyne, et Phoebé couronnée d'or, et l'aimable Téthys. Et le dernier qu'elle enfante fut le subtil Kronos, le plus terrible de ses enfants, qui prit en haine son père vigoureux. Et elle enfanta aussi les Cyclopes au cœur violent, Brontès, Stéropès et le courageux Argès, qui remirent à Zeus le tonnerre et forgèrent la foudre. Et en tout ils étaient semblables aux autres Dieux, mais ils avaient un œil unique au milieu du font. Et ils étaient nommés Cyclopes, parce que, sur milieu du front, s'ouvrait un œil unique et circulaire. Et la vigueur, la force et la puissance éclataient dans leurs travaux. Et puis, de Gaïa et d'Ouranos naquirent trois autres fils, grands, très-forts, horribles à nommer, Cottos, Briarée et Gygès, race superbe. Et cent bras se roidissaient de leurs épaules, et chacun d'eux avait cinquante têtes qui s'élevaient du dos, au-dessus de leurs membres robustes. Et leur force était immense, invincible, dans leur grande taille. De tous les enfants nés de Gaïa et d'Ouranos ils étaient les plus puissants. Et ils étaient odieux à leur père, dès l'origine. Et comme ils naissaient l'un après l'autre, il les ensevelissait, les privant de la lumière, dans les profondeurs de la terre. Et il se réjouissait de cette action mauvaise, et la grande Gaïa gémissait en elle-même, pleine de douleur. Puis, elle conçut un dessein mauvais et artificieux.
Hésiode, Théogonie: 126-154

Il est intéressant de noter la révolte de Gaïa qui ne supportait plus les naissances répétées suite aux accouplement d'Ouranos - 
""Elle tira de son sein un silex tranchant, fabriqua une faucille acérée, ou "harpè", et instruisit ses enfants du projet qu'elle avait formé. Tous hésitaient, frappés d'épouvante ; seul, le courageux Cronos, (SATURNE) son dernier-né, osa seconder sa mère. Lorsque le soir fut arrivé, Ouranos, accompagné de Nix (Nuit), s'abandonna, sans méfiance, au sommeil, Cronos, posté par sa mère, s'arma de la faucille, émascula son père et jeta les sanglants débris dans mer.""

Pourquoi insister sur cette révolte et bien pour rappeler la difficulté chez les Verseaux face à la naissance d'un enfant.... Va-t-il un jour m'émasculer au propre non mais au figuré...certainement. Connaissez vous des hommes Verseau ou ascendant Verseau..ou encore avec la maison V en Verseau qui n'ont pas eu cette impression consciente ou inconsciente ?

Je ne suis pas sortie du sujet car Gaïa est bien concernée par cette affaire - Père - Fils - ..... ( témoignages sollicités - merci)

Une autre interprétation : Cronos créé un espace libre ou peut se développer la vie ! 
Au tout début, un corps unique, une seule forme, morphê. Puis, ce corps primordial se sépare en deux, d’un côté le Ciel, ouranos, de l’autre la Terre, gaia. C’est donc par séparation que se forme le couple primordial, couple qui est à l’origine de toute forme de vie : c’est alors qu’apparaît la vie végétale, que les animaux peuplent les trois régions cosmiques (le ciel, la terre, la mer) et que les hommes mortels apparaissent enfin sur la scène de l’univers.

Enfin pour terminer j'aime cet extrait :
D’une manière vivante et plus adaptée à notre époque, voici comme Luc Ferry (dans « La sagesse des mythes » Apprendre à vivre 2.  Plon. 2008) reprend le mythe de la création du monde, la théogonie d’Hésiode.  
« Sous l’impulsion, sans doute, de l’énergie d’Eros, Gaïa va engendrer toute seule, sans avoir de mari ni  d’amant, à partir de ses propres profondeurs et de ses propres forces, un formidable dieu : Ouranos. Ouranos, c’est « le ciel étoilé » qui, situé au dessus de la terre (à vrai dire étendu, pour ne pas dire couché sur elle), est comme le double céleste de Gaïa. Partout où elle se trouve, partout, donc, où il y a de la terre, il y a aussi de l’ « Ouranos », du ciel, placé en surplomb. Un mathématicien dirait que ce sont des ensembles d’une extension parfaitement identique : pas un centimètre carré de Gaïa auquel ne corresponde le même centimètre carré d’Ouranos.(….)
Ouranos, le ciel, n’est pas encore « en haut » au firmament, semblable à un gigantesque plafond, il est au contraire arrimé à Gaia, comme une seconde peau. Il la touche, il la caresse partout et sans cesse. Il est s’il on peut dire, collant au possible ou pour être tout à fait clair : Ouranos ne cesse de faire l’amour à Gaïa, de coucher avec elle. C’est sa seule activité. Il est « monomaniaque », obsédé par une seule et unique passion, la passion érotique : il n’arrête pas de couvrir Gaia, de l’embrasser, de se fondre en elle et, conséquence inévitable, il lui fait une tripoté d’enfants.( ….)

Alors Gaïa accepte-t-elle aisément les relations fusionnelles ? je ne le crois pas 
A vos propres recherches pour compléter ...cette recherche !
Maïtha Lobjois - rédactrice des articles de ce blog

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